COMMUNIQUÉ - Reconnaissance de l’écocide - L’Union européenne ne peut plus ignorer les voix des citoyen·e·s
Dimanche 20 mars se tiendra la Journée européenne de mobilisation pour la reconnaissance de l’écocide. Des actions sont prévues partout en Europe pour demander à l’Union européenne, qui révise actuellement sa Directive sur la criminalité environnementale, d’enfin reconnaître et condamner ces crimes. Les eurodéputées écologistes Saskia Bricmont, Caroline Roose et Marie Toussaint seront présentes à Bruxelles dimanche 20 mars pour soutenir les militant.e.s qui marcheront au départ de la Place du Luxembourg, à 12h30, pour demander à leurs côtés une législation forte contre les crimes environnementaux.
Pour Marie Toussaint (Commission des affaires légales, JURI) : “Les yeux de l’Europe sont braqués sur l’Ukraine, où Poutine menace d'un nouvel écocide nucléaire, s'ajoutant à ses crimes de guerre. Partout dans le monde, les écocides continuent. En Amazonie, avec la déforestation, qui risque de se renforcer pour remplacer le tournesol ukrainien par encore plus de soja amazonien; dans les océans, avec quatre marées noires actuellement en cours et les microplastiques qui se multiplient. La révision de la directive européenne sur la criminalité environnementale est une opportunité unique d’inscrire l’écocide dans le droit de l'Union.”
Pour Saskia Bricmont (commission des libertés civiles, de la justice et des affaires intérieures (LIBE): “Je salue aujourd’hui la forte mobilisation citoyenne autour de la question de la reconnaissance de l’écocide. Face aux dangers et conséquences désastreuses de la criminalité environnementale, l’heure n’est plus à l’atermoiement, mais à l’action! La révision de la directive sur les crimes environnementaux est l’opportunité d’inscrire le crime d’écocide dans le droit européen.”
Pour Caroline Roose (commission du développement DEVE): “Les crimes environnementaux sont en hausse partout dans le monde, et coûtent des milliards d’euros à la collectivité. Les plus graves d’entre eux, les écocides, détruisent des écosystèmes entiers sur terre comme en mer, contribuant à l’accélération de la crise climatique et du vivant. Ils mettent en grave danger les populations les plus vulnérables partout, en Europe comme dans les pays en développement. Nous allons nous battre pour que l’UE écoute la demande des citoyen.ne.s et mette en place une législation qui reconnaisse les crimes d’écocide.”