LA MEUF QUI ASSURE : George Sand
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle avait vu juste. Suffisamment en tout cas pour que Le Figaro la qualifie d’"écoféministe avant l'heure"… En effet, il y a 150 ans déjà, en 1872, George Sand avait anticipé une réalité que certains rechignent à regarder en face : « Si on n’y prend garde, l’arbre disparaîtra et la fin de la planète viendra par desséchement sans cataclysme nécessaire, par la faute de l’homme », écrit-elle dans Impressions et Souvenirs. Amoureuse de la nature et plus particulièrement des environs de Fontainebleau, l’écrivaine féministe prit la plume pour alerter sur les dangers de la déforestation lorsque sa forêt chérie fut menacée d’exploitation pour ses pins.