COMMUNIQUÉ : L’extrême droite à la vice-présidence de la Commission européenne :une compromission inacceptable

Aujourd’hui, une majorité du Parlement européen a voté en faveur de la nouvelle Commission européenne ; un fait marquant une rupture historique et dramatique. Pour la première fois, l’extrême droite européenne obtient une vice-présidence, confiée à Raffaele Fitto, représentant le renouveau du fascisme italien.

 

Les écologistes français n’ont pas tremblé et ont voté contre cette nouvelle commission européenne. Pour Marie Toussaint : « Suite au vote d’aujourd’hui, l’extrême droite entre officiellement au cœur de la gouvernance européenne. C’est une faute politique majeure. Ursula von der Leyen et la droite européenne, sous l’impulsion de Manfred Weber, ont choisi de renforcer l’extrême droite pour asseoir leur majorité. À un moment où toutes les forces démocratiques devraient s’unir pour résister à l’autoritarisme et à la violence sociale et raciste qu’elle incarne, ce choix ne peut que représenter un affaiblissement de l’Union européenne. L’Europe recule chaque fois que l’extrême droite avance. »

Dans ce contexte politique, les choses sont claires : « Nous sommes à la croisée des chemins. Allons-nous laisser l’extrême droite et ses idées réactionnaires modeler l’Europe de demain, ou résisterons-nous avec force pour défendre les valeurs démocratiques et solidaires de l’Union ? Pour les écologistes, la réponse est sans appel : une telle régression est purement et simplement inacceptable. Nous mènerons un mandat de combat pour protéger le Pacte vert, lutter contre la pauvreté, défendre un projet européen démocratique et résister à toutes les formes de régression écologique et sociale. »

Pour Marie Toussaint, ce vote révèle une dynamique de grands reculs : « Derrière les promesses de simplification, cette Commission annonce une vague de déréglementation favorable aux lobbys et destructrice pour l’environnement. Remettre en cause la directive Habitat, retarder le règlement contre la déforestation importée, préparer un "omnibus législatif" qui affaiblira les normes sociales et environnementales des entreprises, ne sont que les prémisses d’une politique libérale à contre-courant des enjeux de notre temps. Nous écologistes serons toujours disponible pour agir avec les forces démocrates qui souhaitent porter le progrès social et écologique. »

Les écologistes continueront à défendre une Europe écologique, démocratique et solidaire, coûte que coûte.

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